A partir de l'analyse de l'ensemble des documents, compléter ce formulaire pour les T01 ou ce formulaire pour les T03
Rappels :
Chromosomes, gènes, allèles
La sélection naturelle (Vidéo en anglais : utiliser les sous-titres)
Dérive génétique (Vidéo en anglais : utiliser les sous-titres)
Bilan de la séance
Chromosomes, gènes et allèles
Chaque cellule d’un organisme comporte la même information génétique dans son noyau. Cette information génétique est portée par les chromosomes (46 dans l’espèce humaine). Ces chromosomes forment des paires (23 paires dans l’espèce humaine) car un premier lot de chromosomes provient de la mère de l’individu et le second lot provient du père. Un chromosome est formé de 2 chromatides identiques. Ces chromatides sont composées d’un filament d’ADN surenroulé. L’ADN est formé d’une double hélice comportant une succession de nucléotides, chaque nucléotide étant composé d’un sucre (désoxyribose), un phosphate et une base azotée (Adénine, Thymine, Cytosine ou Guanine). Sur les 2 hélices, une Adénine est toujours face à une thymine et une cytosine face à une guanine. Une succession de nucléotides forme un gène. Si un gène comporte une modification de séquence, on dit qu’il y a eu mutation et les deux versions formées sont appelées allèles. Les deux chromatides d’un chromosome portent toujours le même allèle mais entre les deux chromosomes d’une paire on peut trouver deux allèles différents pour un gène donné. Chaque allèle va être responsable d’une variation dans le caractère considéré. La variation visible à l’échelle du phénotype indiquera que l’allèle correspondant était dominant, le second étant récessif. Si les deux variations sont visibles, les allèles sont codominants. Les allèles sont responsables de la biodiversité intraspécifique.
La sélection naturelle
Les mutations apparaissent de façon aléatoire dans une population.
Certains allèles (apparus par mutations) apportent une caractéristique plus « avantageuse» dans un milieu donné : Les individus qui les portent ont plus de chance de survivre et de se reproduire. Ils transmettent cet allèle à leur descendance.
Ainsi, au fur et à mesure du temps, la fréquence (proportion de l’allèle dans une population) de ces allèles « avantageux » augmente, et les caractéristiques de la population changent.
Ceci explique l’adaptation d’une espèce à un milieu donné.
La sélection naturelle est une variation de la fréquence des allèles au cours des générations non aléatoire ( car liée à l’environnement)
La dérive génétique
Les mutations apparaissent de façon aléatoire dans une population mais elles ne sont pas toujours avantageuses ou désavantageuses. Beaucoup d’allèles voient leur fréquence fluctuer simplement en raison des hasards de la vie.
Certains mécanismes comme l’effet fondateur (colonisation d’un nouveau milieu par un petit nombre d’individus ) ou l’effet d’étranglement ( perte d’une grande partie de la population suite à un événement majeur) peuvent amplifier la variation aléatoire des fréquences allélique. La fréquence génétique des allèles sera alors modifiée. La dérive génétique est favorisée si la population est de petite taille.
La dérive génétique est la variation au hasard de la fréquence des allèles d’un gène au cours du temps dans une population.