Le diabète de type II touche actuellement 4% de la population et ce pourcentage est en constante augmentation. Cette maladie est caractérisée par une hyperglycémie chronique, soit une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/L (valeur de référence : 1g/L). Cet excès de glucose, en absence de traitement, est à l’origine de maladies cardiovasculaires...
Le glucose est le principal métabolite énergétique de l'organisme. Son apport est discontinu (au cours repas) mais sa concentration sanguine, ou glycémie , est maintenue constante autour de 1 g/L (de 0,75 à 1,05 g/L à jeun, jusqu'à 1,8 g/L après un repas). En effet un mécanisme de régulation fait intervenir notamment une hormone pancréatique, l'insuline, qui permet le passage du glucose du sang vers l'intérieur les cellules qui l'utilisent et/ou qui le stockent.
Il y a diabète quand il y a hyperglycémie chronique, soit une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/L
Sans diabète : les cellules possèdent des récepteur à l'insuline. Lorsque ces récepteurs sont associés à l'insuline, il y a absorption du glucose par les cellules et donc la glycémie diminue.
Diabète de type 1 : c'est une maladie auto-immune qui détruit les cellules fabriquant l'insuline dans le pancréas. Sans insuline, les cellules du corps ne peuvent plus absorber le glucose et la glycémie augmente.
Diabète de type 2 : les cellules deviennent moins sensibles à l'insuline, ce qui entraîne une accumulation de glucose dans le sang (hyperglycémie). Le pancréas tente de compenser en produisant plus d'insuline, mais cette surproduction finit par épuiser les cellules productrices d'insuline, aggravant la situation.
Fonctionnement du diabète