Hardy Weinberg (doc de référence) :
Hardy Weinberg (Vidéo en Anglais : utiliser les sous-titres)
Le modèle de Hardy-Weinberg suppose que la structure génétique d’une population est conservée d’une génération à l’autre si certaines conditions sont respectées :
Si ces conditions sont respectées, on peut alors étudier le cas d’un gène A, possédant 2 allèles : A et a.
La fréquence allélique correspond à la proportion de l’allèle considéré dans la population (elle peut aussi être exprimée en %). La somme des fréquences allélique est donc de 1 (ou de 100% en pourcentage).
Si on note p la fréquence allélique de A à la génération n et q la fréquence allélique de a à la génération n, on a: p+q=1
Les génotypes possibles dans la population sont donc (A//A), (A//a) ou (a//a).
Quelle est la fréquence de ces génotypes à la génération suivante ?
Pour cela il faut réaliser un tableau de croisement des gamètes possibles à une génération n.
Les gamètes (spermatozoïdes ou ovules) ne possèdent qu’un seul chromosome de chaque paire : ils ne transmettent donc qu’un seul allèle. Chaque parent transmet soit A avec une probabilité de p, soit a avec une probabilité de q.
Tableau de croisement
Les fréquences des génotypes seront donc à la génération n+1:
- p(n)2 pour (A//A) (n+1)
- 2p(n)q(n) pour (A//a) (n+1)
- q(n)2 pour (a//a) (n+1)
On a alors la seconde équation de Hardy Weinberg : p2+2pq+q2=1
A la génération 1, les fréquences allélique seront alors :
-p’ = f(A//A)+1/2 f (A//a)
= p2+pq=p x(p+q)
=p
-q’= f (a//a)+1/2 f(A//a)
=q2+pq=q x (p+q)
= q
Entre la génération 0 et la génération 1, les fréquences allélique sont conservées à l’identique. On appelle cela l’équilibre de Hardy Weinberg.